Alliums ou les belles ombelles de printemps

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allium

Originaire d’Asie Centrale et introduit en Europe par des botanistes russes au 19ème siècle, l’allium ou ail d’ornement, s’il reste moins connu que les jacinthes, narcisses, tulipes, anémones, iris, et autres célèbres bulbeuses printanières, mérite pourtant bien, par tous les avantages qu’il présente, sa place parmi les fleurs de printemps de premier ordre.

Facile à planter et à entretenir

De culture très facile, et riche d’un grand nombre de variétés différentes en tailles, couleurs et dates de floraison, il a pour constante une odeur caractéristique et une abondance de fleurs en forme de boule lui conférant autant un aspect moderne que désuet selon l’arrangement qu’on lui aménage.

Si les alliums sont d’un effet des plus intéressants au jardin, ils tiennent aussi magnifiquement bien en vase et font d’excellents bouquets de fleurs séchées. Peu importe la place dont on dispose pour l’y installer, le bulbe d’allium ne requiert que peu d’espace pour s’épanouir et s’acclimate très bien au milieu d’une végétation déjà dense.

De la même famille que l’ail et l’oignon, l’allium est un hôte peu apprécié des champignons et insectes prédateurs que son odeur répulse. Les rongeurs ne l’appréciant guère plus, il ne nécessite ni soins préventifs ni curatifs à ces égards. Très mellifère, il attire et nourrit abeilles, papillons et autres pollinisateurs indispensables à la vie végétale.

A l’aise dans tout type de sol, à condition qu’il soit bien drainé, l’allium trouvera sa place dans n’importe quel jardin avec une préférence pour les expositions ensoleillées. Supportant très bien la sécheresse, il ne réclamera que très peu d’arrosage même en situation de plein soleil.

Avec une prédisposition à se multiplier de lui-même, l’allium, une fois installé, refleurit sur place d’année en année sans nécessiter aucune autre forme d’attention de la part du jardinier. Planté à l’automne, ses bulbes produisent leurs fleurs en mai et juin avec une prolongation durant les mois d’été suivant les variétés.

Un grand un choix

Avec près de sept cents variétés en existence de nos jours, le choix de ses alliums peut parfois se montrer difficile. Certains d’entre eux, plus répandues et disponibles, répondent à la plupart des goûts et des effets recherchés :

Le purple sensation :  Cet allium fleurit de mai à juillet. Ses fleurs de couleur violette en forme de globes très réguliers atteignent de cinq à dix centimètres de diamètre. Elles sont portées par des tiges droites et solides qui les élèvent jusqu’à soixante-quinze centimètres au-dessus du sol. A cette hauteur, elles donnent l’impression féérique de flotter en apesanteur au-dessus des fleurs avoisinantes qu’elles dominent.

Les Globemaster et Gladiator : Le Globemaster, de couleur bleue et le Gladiateur de couleur violette sont les alliums les plus imposants et les plus architecturaux que l’on puisse rencontrer. Leurs grosses fleurs en forme de boules, composées de pétales très serrés, fleurissent de mai à juillet à des hauteurs pouvant atteindre un mètre vingt, dispensant des éclats colorés quasi surréalistes là où, sans elles, ne serait que le vide.

Le Mont blanc : Chargées d’une multitude de pétales ciselés, les sphères toutes blanches de cet allium montent jusqu’à soixante centimètres et fleurissent de mai à juin.

Le Shubertii : Bien que ne mesurant qu’une vingtaine de centimètres, le Shubertii est certainement l’allium le plus spectaculaire. De longue floraison, de mai à juillet, ses ombelles de trente centimètres de large font penser à des étoiles roses de feux d’artifice. Même après leur floraison, ses têtes chargées de graines ne sont pas sans manquer d’intérêt esthétique.

Pourvu de diversité et de nombreux atouts, l’allium ne peut que séduire le jardinier en quête d’élégance, d’originalité et de facilité de culture.

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